N6 P3

Sommaire

1 PARTIES INTERESSANTES
2 ITINERAIRE
3 HISTOIRE
4 NEWS de la N6
5 AUTRES INFOS
6 BIBLIOGRAPHIE
7 MENU

ROADBOOK de la N6 "La voie Sarde" Lyon-Susa (Italie)

Cet itinéraire empreinte l'ancienne N6 (actuelle D1006) pour la partie qui va de Lyon à Susa en Italie.

Elle est doublée par l'autoroute sur une partie de son parcours.

== PLAN

Route nationale 6

Localisation
Pays	France
Caractéristiques actuelles
Itinéraire	Lyon - Suze

Route nationale 6

Localisation
Pays	France
Caractéristiques actuelles
Itinéraire	paris lyon

Plan intéractif de l'itinéraire (cliquez sur les icônes ou utilisez la touche + (agrandissement)) :

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Magazine Route Nostalgie Historique de la RN6 sur WikiSara

PARTIES INTERESSANTES[modifier | modifier le wikicode]

Son histoire a laissé des traces importantes le long de cette route, qu'il est intéressant de retrouver, en suivant cette voie comme un guide, les paysage de ce col sont sublimes. Vous retrouverez tous ces témoignages du passé dans ce Roadbook, en parcourant les villes et avec les infos accessibles depuis le MENU.

Cette région est parsemée de ruines des châteaux défensifs protégeant la frontière franco-savoyarde et la route commerçantes en direction de l'Italie. C'est un point de passage important pour les marchandises, qui sont soumises à de nombreuses taxes, notament : le sel, le tabac, les vins, les soieries et le coton. Cela engendre beaucoup de contrebande, et au XVIIIème siècle c'est le fief de Mandrin, qui avec des bandes de plusieurs centaines d'hommes, organise ces fraudes dans toute la région. Les grottes des Echelles, situées dans le défilé, à St Christophe-la-Grotte, auraient servies de cachette à Mandrin pour échapper aux soldats du roi.

ITINERAIRE[modifier | modifier le wikicode]

Lyon - D1006 - Saint Priest - D1006 - La Verpillière - D1006 - L'Isle-d'Abeau - D1006 - Bourgoin-Jallieu - D1006 - La tour-du-pin - D1006 - Les Abrets - D1006 - Le pont-de-beauvoisin - D1006 - les Echelles - D1006 - Cognin - D1006 - Chambéry - D1006 - Challes les eaux - D1006 - Montmélian - D1006 - Aiguebelle - D1006 - Saint-Jean-de-Maurienne - D1006 - Saint-Michel-de-Maurienne - D1006 - Modane - D1006 - Lanslebourg - D1006 - Col du Mont-Cenis - D1006 - Bar Cenisio - SS25 - Suse (Italie)

HISTOIRE[modifier | modifier le wikicode]

EPOQUES PRE ROMAINES

L'itinéraires protohistoriques reliait Vienne à Augusta Praetoria (Aoste) par Bergusium (Bourgoin), Augustum (Aoste, Isère), la chaîne de l’Épine, Lemincum (Chambéry), la combe de Savoie, la Tarentaise et le col du Petit-Saint-Bernard.

EPOQUE ROMAINE

L’Empire romain avait besoin d’axes de circulation reliant l’Italie à la Gaule. L’œuvre commencée par Dioclétien (milliaire de Chignin) a été poursuivie par ses successeurs et notamment par Constantin.

A l’aide de l’Itinéraire d’Antonin, de la Table de Peutinger et de la toponymie, il est possible de reconstituer dans une large mesure le parcours de cette voie. L’itinéraire connu, au départ de Vienne, se dirige vers Bergusium (Bourgoin), les hauteurs qui dominent la Tour-du-Pin, La Bâthie-Mongascon pour atteindre Augustum (Aoste). Entre Aoste et Chambéry, le tracé emprunté par la voie est incertain. Grâce à la Table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin, on dispose de la mention d’une étape, mal localisée cependant, Labisco à XIV milles d’Aoste, soit 20, 720 kilomètres. On a proposé de placer Labisco soit à Lépin-le-Lac, au bord du Lac d’Aiguebelette, soit aux Échelles, au sud ouest du Lac d’Aiguebelette, tous deux à égale distance d’Aoste.

De Labisco vers Lemincum (Chambéry), soit XIIII milles (20, 720 kilomètres) selon la Table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin, la voie doit franchir la chaîne de l’Épine. Si l’on retient Les Échelles comme point de passage, l’itinéraire devait emprunter le tracé actuel de la RN 6 par le col de Couz (626 mètres), pour rejoindre enfin Chambéry. L’autre itinéraire imposait l’ascension de la chaine de l’Épine à plus de 900 mètres d’altitude soit par le col du Crucifix (915 mètres), soit par le col Saint-Michel (903 mètres).

De Chambéry, la voie gagnait Montmélian, c’est-à-dire la vallée de l’Isère. À Barby, à la sortie orientale de Chambéry, a été reconnu l’emplacement de l’ancienne voie romaine. Un témoin incontestable du tracé entre ces deux cités a été fourni récemment par le milliaire de Dioclétien, découvert à Chignin, même s’il ne peut être considéré comme étant en place. Elle devait retrouver à la hauteur de Montmélian-Francin-Arbin la voie venant de Grenoble (Cularo). Mais le paysage de la contrée a été grandement modifié, en 1248, par le glissement de terrain du Granier qui a effacé irrémédiablement les traces du passage des voies antiques.

Dans la combe de Savoie, la route remontait la rive droite de l’Isère à l’abri des crues de la rivière et des zones instables.

MOYEN AGE

En 891, les Sarrasins, saccagèrent d'abord le Piémont et passèrent ensuite en Savoie. La Maurienne fut ruinée de fond en comble, comme la Tarentaise.

Histoire du franchissement du Col du Mont-Cenis

DUCHE DE SAVOIE

Histoire de la Savoie et de son Duché

En 1649, des travaux sont entrepris par Christine de France. Ils consistaient à consolider le mur du canal qui longe la voie.

Construction de la voie Sarde

XIXe siècle Napoléon fait aménager le col du Mont Cenis.

Au cours du XIXe siècle, les Sardes vont viabiliser la route Paris-Milan en établissant la chaussée sur de vastes digues qui la protègent des assauts de l'Isère en Combe de Savoie. Voir Eaux et Forêts.

Un tunnel ferroviaire, fut réalisé également en 1844.

XXe siècle

En juin 1940, les Français firent exploser l'ancienne voie Sarde pensant limiter l'avancée des Allemands. Ce n'est qu'en mai 1984 que la voie fut rétablie par le 4ème régiment du Génie, le 7ème et le 13ème BCA.

Les tunnels autoroutiers de l'Épine et de Dullin, est réalisé en 1974.